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24 mai 2006

Polémique sur la licence globale

Deux mois après le vote de la loi sur les DADVSI, Ségolène Royal se prononce en faveur de la licence globale ....

Réponse de Anne Hidalgo, secrétaire nationale à la Culture :

PARIS, 23 mai 2006 (AFP) -

Anne Hidalgo, secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de la culture et des médias, a souligné mardi que la licence globale, défendue par Ségolène Royal comme l'un des modes de rémunération des auteurs d'oeuvres disponibles sur l'internet, "n'est pas la solution".
    La licence globale vise à légaliser le téléchargement avec une rémunération des auteurs par un forfait payé par les internautes.
    "Quelles que soient les opinions tout à fait respectables des uns et des autres, une position a été prise par le premier secrétaire François Hollande et moi-même, considérant qu'il faut rechercher une solution équilibrée qui n'est pas trouvée jusqu'à présent, et que la licence globale n'est pas la solution", a déclaré Mme Hidalgo à l'AFP.
    Elle a souligné que ce système était en effet "rejeté massivement par les artistes".
    Mme Hidalgo a rappelé que le PS avait organisé début mai des assises sur la culture à l'ère du numérique. Ses conclusions, selon elle, "ont été de travailler avec l'ensemble des professionnels et associations de consommateurs et internautes, pour trouver des solutions convergentes qui permettent de préserver les droits d'auteurs et d'aider à une meilleure diffusion des oeuvres à tous les publics".
    Elle évoque une solution "à l'étude" qui viserait à favoriser le développement de plate-formes publiques numériques, des sortes de "médiathèques virtuelles", laissant aux pouvoirs publics la responsabilité de "régler en amont la question des droits d'auteur".
    En proposant la licence globale comme l'un des moyens de rémunérer les auteurs, Mme Royal avait notamment estimé la semaine dernière qu'il "ne saurait être question de maintenir (...) un cadre légal en décalage complet avec le progrès technologique et les aspirations manifestes du public". Cette prise de position avait suscité la "stupéfaction" de deux associations défendant les auteurs.

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Commentaires
G
Le PS en mal d'une nouvelle orientation de sa politique culturelle ?<br /> Dans les années 80 et sous l'impulsion du charismatique J. Lang, la culture a été l'un des emblèmes d'une politique de gauche, notamment quand l'Etat a doté le régions, les agglos des moyens de leur développement culturel. Ceux qui ont connu le paysage culturel à Poitiers avant les années 80 le savent bien...<br /> Je ne suis pas un spécialiste des politiques culturelles, je ne suis pas créateur, je ne suis pas critique d'art non plus; personnellemnt je me suis plutot investi (bénévolement) dans le champ de la médiation que je définirai rapidement comme la rencontre d'un individu, d'une oeuvre et d'un artiste parfois.<br /> Je m'interroge aujourd'hui sur l'abandon de toute (nouvelle) ambition du PS en matière de culture. Tout serait-il accompli ? Je m'interroge aussi sur l'intrusion constante, dans les débats, de la télévision, qui rend impossible toute réflexion sensée. Enfin, je suis très dubitatif sur les relations des acteurs entre eux (artistes, diffuseurs, services administratifs de l'état ou des villes) aux propos souvent méprisant, parfois haineux.<br /> <br /> J'ai pourtant deux convictions et une croyance: <br /> - je pense que c'est bien le rôle de l'état, des collectivits, des collectivits locales, de favoriser la (les) recontres() entre les oeuvres et les publics, et sutout auprès de ceux qui, socialement ont le moins de chances de s'y confronter<br /> - je pense que le rôle de l'état c'est de favoriser la (liberté de) création, dans tous les langages artistiques, en dehors des contraintes "du marché" ; l'oeuvre n'est pas un produit, c'est une pensée...<br /> - je crois que sans connaissance, sans culture, il n'y a pas d'hommes et de femmes libres.<br /> <br /> Un débat sur la télévision, un débat sur les flux numériques du Peer to peer, un débat sur les défenses (tout a fait respectables) de tels intérêts de telle ou telle catégorie de travailleurs artistes ne peuvent se substituer à un vrai débat face aux nouveaux enjeux d'une politique culturelle portée par le PS. Et pour cela, il faut revenir aux fondamentaux pour repenser la place de la culture, de l'oeuvre, de l'artiste dans une société - la nôtre - d'aujourd'hui. GA
M
"le premier secrétaire, François Hollande et moi-même" ... ouf! de justesse; on a échappé à "Moi-même, Anne Hidalgo et le premier secrétaire".<br /> Ego. Ergo sum.
C
Patrick Bloche, député de Paris et spécialiste de ces questions, est de l'avis exactement contraire à celui d'Anne Hidalgo. Il parle même d'une occasion historique manquée.
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